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Tableau comparatif des technologies disponibles sur le marché de l’acériculture

AVANTAGES RISQUES / INCONVENIENTS
Pompes à vide
à palettes lubrifiées
› Niveau de vide de 29,9’’ Hg

› Vaste gamme de débits

› Débit constant de l’atmosphère au vide final

› Conception simple

› Silencieuses

› Risque de contamination d’huile par l’eau d’érable

› Risque d’expulsion d’huile entre 0-20’’ Hg

Maintenance:

– Changements fréquents d’huile et filtres

– Usure des palettes si maintenance
défaillante

Pompes à vide sèches à becs › Niveau de vide de 28,4’’ Hg

› Débit constant de l’atmosphère au vide final

› Débit constant à travers le temps
(aucune pièce d’usure)

› Conception simple

› Silencieuses

› Technologie éprouvée dans l’acériculture

Maintenance:

– Quasi inexistante

– Aucun fluide dans la chambre de compression

› Niveau de vide plus limité sur les modèles
de plus de 130 CFM (27’’ ou 25,5’’ Hg)
Pompes à vide sèches
à palettes
› Conception simple

› Silencieuses

› Niveau de vide limité à 25,5’’ Hg

› Faible rendement de capacité vs puissance
(moins de CFM pour le même HP)

› Perte de capacité allant jusqu’à 30 %
avec l’usure des palettes

› Risque de colmatage avec le mélange de vapeurs d’eau d’érable, sucre et de poudre de carbone

Maintenance:

– Changements fréquents et dispendieux
des palettes

Pompes à vide
à anneaux liquides
› Niveau de vide de 28,9’’ Hg (double stage)

› Vaste gamme de débits

› Silencieuses

› Tolérantes à l’eau d’érable

Maintenance:

– Quasi inexistante

› Faible rendement de capacité vs puissance
(moins de CFM pour le même HP)› Performance variable selon la température
de l’eau›  Consommation d’eau›  Système complexe de recirculation d’huile
Pompes à vide
à vis lubrifiées
› Niveau de vide de 29,9’’ Hg

› Vaste gamme de débits

› Silencieuses

› Performance variable

› Consommation réelle plus élevée que la puissance nominale du moteur

› Conception complexe avec plusieurs composantes à risque de défaillance

› Système électronique souvent nécessaire
à l’opération

› Risque de contamination d’huile par l’eau d’érable

Maintenance:

– Changements fréquents d’huile et de pièces
de remplacement

– Maintenance sur le site complexe et coûteuse

Saviez-vous que :

La nature n’aime pas le vide, mais les acériculteurs oui

  1. Le travail d’une pompe à vide est de réduire la quantité d’air dans un réseau de tubulures. En enlevant de l’air, nous réduisons la pression. Ce que nous mesurons en ’’ Hg est la différence de pression entre l’air ambiant et l’intérieur du réseau. Aussi, la nature pousse très fort pour combler le vide en déplaçant l’air de la haute pression vers la basse pression. C’est cette différence de pression, à travers l’arbre, qui permet d’augmenter la production d’eau d’érable.
  2. Meilleur vide, meilleure production d’eau d’érable
    Selon une étude de l’Université du Vermont*, un meilleur vide permet de gagner jusqu’à 5 % de production d’eau d’érable par ’’ Hg supplémentaire. Et ce, sans aucun effet négatif sur la chimie de l’eau, la concentration en sucre ou la santé de l’arbre.
  3. C’est le niveau de vide à l’arbre qui compte
    Mesurez la différence de vide entre le bout de vos lignes et votre relâcheur quand l’eau d’érable coule. Chaque ’’ Hg de différence représente une perte de production de 5 %.
  4. Petite fuite devient très grande sous vide
    Meilleur est le vide, plus l’air prend de la place. Des fuites de 1 CFM à 15’’ Hg deviennent 3 CFM à 25’’ Hg, 5 CFM à 27’’ Hg et 15 CFM à 29’’ Hg. Donc, les fuites deviennent 3, 5 ou 15 fois plus importantes sous vide et cela engendre autant de fois plus de pas en forêt pour les réparer.
  5. Le niveau de vide optimal pour l’acériculture est entre 25 et 27’’ Hg
    Une pompe à vide qui atteint 29’’ Hg, c’est facile à trouver.
    Un réseau qui est capable de maintenir 29’’ Hg, en production et durant toute la saison, c’est beaucoup plus difficile et dispendieux à réaliser, voire irréaliste dans la plupart des cas. Par conséquent, un vide de 25-27’’ Hg reste la meilleure option possible pour maximiser votre production d’eau d’érable à des coûts de réseau raisonnables.
  6. En altitude, il y a moins d’air à enlever
    Si vous êtes en altitude, la pression barométrique est plus faible. La réserve de pression est plus basse, donc la différence de pression que nous pouvons créer avec le vide est aussi plus petite. Peu importe la pompe à vide, c’est inévitable, nous perdons environ 1’’ Hg par 1000 pieds d’altitude.
  7. La plus grosse pompe du monde ne remplacera jamais vos jambes
    Avec une pompe surdimensionnée, il est possible d’atteindre un bon niveau de vide sans être obligé de réparer les fuites dans le réseau. Toutefois, cela est fortement déconseillé. Laisser entrer trop de fuites pourrait faire geler et bloquer les lignes de tubulures.

Liens vers le site de busch Canada : https://www.buschvacuum.com/ca/fr